La pollution des océans

Le saviez-vous ? 

La pollution marine est le résultat de tous les produits rejetés dans les mers et les océans, en conséquence de l’activité humaine. Cette dégradation arrive dans le milieu marin par le biais des voies fluviales, des vents, de l’air en basse latitude, directement rejetée à la mer. 

Les déchets plastiques 

Depuis le début des années 1950, des estimations indiquent que plus de 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites. La façon dont est traitée la quantité de déchets plastiques pose problème puisque une grande partie se retrouve dans l’environnement. Seulement 9% de ces millions de tonnes de déchets sont recyclés.

Dans le milieu naturel, les déchets les plus retrouvés sont les mégots de cigarette, dont les filtres qui contiennent des fibres de plastiques, les bouteilles en plastiques, les bouchons de bouteilles, les sacs en plastiques ainsi que les pailles. Ce sont les fleuves qui transportent cette matière plastique vers les fonds marins. Les déchets marins et la pollution plastique sont donc à 100% d’origine humaine.

Les microparticules de plastique se retrouvent en quantité importante dans les océans. Ces déchets aquatiques ont un impact indirect sur l’Homme car, ingérés par les espèces marines que nous consommons, ils se retrouvent directement dans nos estomacs !

Les conséquences de la pollution des océans sont multiples :

  • Les déchets transportent des espèces invasives,
  • Ils provoquent des blessures et des enchevêtrements aux animaux marins,
  • Ils causent une altération de l’écosystème,
  • Ils dispersent des matières toxiques,
  • Ils sont dangereux pour l’homme qui en est lui-même à l’origine.

Les prévisions annoncent qu’il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan si aucune mesure n’est mise en place.

Le pétrole 

Le pétrole dilué en mer constitue une pollution conséquente et préoccupante à l’échelle globale. Sachant qu’un cinquième de la production provient des gisements offshore (en mer), des accidents surviennent pendant l’extraction et le transport des hydrocarbures. Six millions de tonnes par an : ce chiffre est une estimation de la quantité d’hydrocarbures introduits dans les océans par l’activité humaine, ce qui constitue une cause fondamentale de la pollution des océans.

Les eaux usées domestiques 

Dans le cas des rejets domestiques, qui sont de l’ordre de 150 litres par jour et par habitant, la pollution est de nature minérale et bactériologique.

Cette pollution est surtout dûe aux matières organiques qui provoquent l’eutrophisation du milieu récepteur : l’ammoniaque des détergents et les phosphates des lessives sont autant de nutriments pour les algues qui prolifèrent et fluctuent des substances organiques supplémentaires à décamper.

Les eaux de ruissellement peuvent être particulièrement polluées par le lessivage des sols et des surfaces imperméabilisées (routes, parkings, toits…), par la remise en suspension des ordures stockées dans les décharges.

De même nature que les eaux domestiques, elles peuvent en plus contenir des métaux lourds et toxiques : plomb, zinc, hydrocarbures, mercure…

Les pesticides

Le pesticide est un terme composé qui englobe tous les produits chimiques qui sont utilisés pour maîtriser ou tuer des parasites. Dans l’agriculture, cela inclut les herbicides (mauvaises herbes), les insecticides (insectes), les fongicides (moisissures), les nématicides (nématodes) et enfin les rodenticides (poissons vertébrés).

Quelques faits sur les pesticides :

  • Les jardiniers résidentiels utilisent 10 fois plus de pesticides par acre qu’un fermier.
  • Des pesticides restent présents dans l’environnement longtemps car ils s’éliminent très lentement. Plus la période entre l’application des pesticides et la pluie suivante est longue, moins de résidus sont enlevés jusqu’au réseau d’eau local.
  • Les insecticides ont des effets négatifs sur les humains, les poissons, les oiseaux de mer et les insectes qui dépendent de la concentration des pesticides.

Il y a donc différentes façons de polluer qui sont toutes très dangereuses pour la flore et la faune marine. Il est donc urgent d’agir.

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